De nuit

nue endormie

ta respiration
tel un secret susurré
au creux de ma nuit
encore ensemble toujours
se chercher d’un rêve à l’autre

sensualité

tu cueilles les pétales de roses
pour les semer sur la pelouse
au dessous du cerisier
tu me dis
les fleurs sont sèches
je les étale juste
juste parce que c’est beau
d’autant plus qu’au dessus
l’arbre nous sourit
avec tous ses fruits

De naître

nudité maternelle

tes courbes de vie
ton corps en efflorescence
la main sur ton ventre
ta sublime certitude
de n’être sûre de rien

Nage éternelle

l’une nage nue
l’autre la rejoint dans l’eau
à son corps s’enlace
elles s’embrassent puis brassent
ensemble vers la lagune