De nuit nue endormie ta respirationtel un secret susurréau creux de ma nuitencore ensemble toujoursse chercher d’un rêve à l’autre
sensualité tu cueilles les pétales de rosespour les semer sur la pelouseau dessous du cerisiertu me disles fleurs sont sèchesje les étale justejuste parce que c’est beaud’autant plus qu’au dessusl’arbre nous souritavec tous ses fruits
De la dune à la lagune de la dune à la lagunebrasser du sable et s’embrasserancrer dans nos mémoiresce sourire salé qu’effleurentnos lèvres croustillantes
De naître nudité maternelle tes courbes de vieton corps en efflorescencela main sur ton ventreta sublime certitudede n’être sûre de rien
Nage éternelle l’une nage nuel’autre la rejoint dans l’eauà son corps s’enlaceelles s’embrassent puis brassentensemble vers la lagune